Un bâtiment très haut, de l’espace, une hygiène irréprochable : vous êtes bien dans la cave d’un viticulteur bio. « Plus il est naturel, plus le vin est fragile. Il faut l’élever dans de bonnes conditions. » S’il vendange à la main, Marc Fraysse pilote avec dextérité son camion élévateur.

Oubliez l’image d’épinal : la vieille cave voûtée et exiguë, l’humidité, les tonneaux hors d’âge… C’est dans un grand bâtiment moderne, à l’extérieur du village de Balsac, que Marc Fraysse s’est installé il y a trois ans. Une cave « hygiénique et fonctionnelle », résume le vigneron de 28 ans. Et parfaitement adaptée à ses méthodes de travail, lui qui s’est fixé comme objectif de faire du vin le plus naturellement possible. Si l’écrin est résolument moderne, le nectar, lui, est on ne peut plus nature. La hauteur de plafond, impressionnante, « c’est pour faire l’encuvage par gravité, explique Marc. On fait tomber les raisins dans la cuve, sans aucune action de notre part. » Il ne fait pas d’analyses non plus, juste une seule, obligatoire, avant la mise en bouteille. En attendant, avec une infinie patience et un émerveillement toujours intact, il le goûte, il le regarde, il l’écoute… Une façon bien à lui de concevoir le métier de vigneron.

Retrouver le portrait complet de Marc dans le numéro #1 d’Oxytanie


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