Ne cherchez pas, il n’y a pas de truc, ni de magie. Seule la gravité maintient la structure en équilibre. « C’est juste de la physique, et beaucoup de maîtrise », sourit Loïc, alias SP Ranza, son nom dans le monde du stone balancing, cet art d’empiler des pierres pour créer des œuvres surprenantes et éphémères. Il suffit d’un coup de vent pour s’en rendre compte. D’ailleurs, ce jour-là, il souffle un peu trop fort sur les bords de l’Agout, où le jeune homme nous fait une démonstration. Assis dans la rivière, imperturbable, il commence à poser les pierres les unes sur les autres. Pas verticalement, ce serait trop simple. Ce qui fait toute la magie du stone balancing, c’est cette déstructuration qui donne cette impression que les pierres sont en lévitation.

« J’ai découvert la méditation en même temps que le stone balancing, mais ce n’est pas un hasard car les deux sont complémentaires. Pour faire du stone balancing, je dois être moi-même en harmonie »

« Le cerveau humain ne peut concevoir l’équilibre que quand il est vertical ; c’est le déséquilibre qui crée l’étonnement mais il n’y a rien de magique, tout le monde peut le faire. Il faut simplement être attentif aux détails de la pierre, aux petites aspérités qui peuvent servir de point d’appui. Puis il faut apprendre à être totalement dans le présent, à mettre toute sa conscience dans son toucher », explique SP Ranza.

Retrouver l’intégralité de l’article dans le numéro #2 d’Oxytanie

Toutes  les créations de SP Ranza sont visibles sur sa page Facebook https://www.facebook.com/HarmonyGravity et son compte Instagram :https://www.instagram.com/harmonygravity

L’info en +

Qu’est-ce que le stone balancing ?

Le stone balancing, ou stone stacking, a de plus en plus d’adeptes dans le monde.  « C’est l’une des plus anciennes formes d’art », explique James Craig Page, l’organisateur du championnat d’Europe de Dunbar, remporté par SP Ranza en avril.  Un art accessible à tous, qui n’utilise que des matériaux trouvés dans la nature et la gravité. Comme la méditation, qui lui est souvent associée, sa pratique aurait de nombreux bienfaits. « Une collaboration spontanée avec la nature »  : c’est aussi comme cela que la décrit le Canadien Michael Grab, une des figures de cette « passion créatrice devenue un mode de vie ».


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