Ce n’est peut-être pas un hasard si Mathieu Foulquié a grandi à Saint-Clément-de-Rivière, là où le Lez prend sa source. « Quand j’étais ado, cette grande vasque m’intriguait, mais je n’aurais jamais imaginé pouvoir y plonger un jour, qui plus est avec Frank Vasseur, LA référence en plongée souterraine ! » Un retour à la source pour le biologiste marin, photographe et scaphandrier professionnel, qui a sillonné pendant vingt-cinq ans les fonds marins du monde entier. Cela fait quelques années que Mathieu se plaît aussi à explorer le fleuve de son enfance, ce « fil céladon» qui alimente toute la métropole de Montpellier mais qui fait surtout parler de lui quand il déborde. En photographiant les profondeurs du Lez, il met en lumière tout un monde méconnu. Il porte aussi un regard décalé et insolite sur ses habitants, comme le chabot du Lez, une espèce endémique du fleuve qui ne vit que dans ses cinq premiers kilomètres, ou encore ce couple de crapauds communs, immortalisé en pleins ébats, qui a valu à Mathieu de nombreux prix et une publication dans le réputé National Geographic. « C’est une attirance sûrement plus poétique que rationnelle, sourit-il. Certes, les fonds subaquatiques en eau douce sont un peu moins colorés que les fonds marins mais on y trouve des milieux et des habitants très variés. Dans les zones de courant, dans des torrents de montagne, on peut même capturer des ambiances surréalistes. »

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