1. Laisser un tas de végétaux au fond du jardin :

on y met branches, feuilles  et tous types de végétaux. Mais attention, peu de tonte d’herbe, sinon les fermentations feront fuir les insectes. On peut aussi laisser un tas de bois, auquel on ajoute quelques branches chaque année.

2. Planter des arbres de pays

plutôt que des essences exotiques, qui ne sont pas adaptées à la biodiversité locale.

3. Tondre avec parcimonie,

en laissant des petites surfaces d’herbes sauvages non tondues jusqu’à l’automne, ce qui favorise la reproduction de nombreux insectes qui pondent sur les tiges et qui trouvent leur nourriture dans ce petit havre de paix.

4. Planter de petites prairies fleuries,

mais des fleurs locales, quelques mètres carrés par ci par là. Contraignant à faire ? Pas du tout, une bâche noire de la taille de la surface choisie bien plaquée au sol à la fin de l’été et au printemps la terre est nue. Il suffit alors de râtisser, de semer, de piétiner et d’arroser, c’est tout.

5. Installer un hôtel à insectes,

mais attention, tous ceux que l’on trouve dans le commerce sont loin d’être à la hauteur, certains même se transformeront en pièges à insectes dès la 2e ou 3e année. Il vaut mieux bien se renseigner avant de faire son choix ou le fabriquer soi-même en prenant conseil auprès d’associations comme Les Fous du bois. Vous pouvez les contacter via leur site lesfousdubois.fr.


Pour aller plus loin

Bruno Heck, président de l'association Les Fous du bois

« Planter, c’est ça la solution ! »

Ils s’appellent les Fous du bois mais leur démarche est tout à fait sensée. Pour recréer de la biodiversité, ces bénévoles ont planté plus de 40 000 arbres en douze ans. Ils…

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