8 conseils pour limiter son impact en rando

1. Vous avez dit déchets ?

Cela paraît tellement évident… mais un petit rappel s’impose ! Quand vous randonnez, il ne faut en aucun cas jeter ses déchets dans la nature. On parle ici de TOUS les déchets que vous pourriez produire, même les restes de votre sandwich. Pourquoi ? Parce qu’ils pourraient avoir des effets sur les micro-organismes de la montagne et ne font pas partie des régimes alimentaires des animaux.

On évite également de jeter sous prétexte que c’est biodégradable. Certains papiers sont en effet biodégradables, mais mettront plusieurs mois à se détruire.

Prévoyez un petit sac poubelle pour y mettre vos déchets et essayez de réduire le nombre d’emballages pour vos aliments. Pour les fumeurs, pensez à emporter de petits cendriers portables. Et pourquoi pas ramasser des déchets lors de vos randos ? Dites-vous que c’est une manière de compenser ceux que vous-même avez involontairement laissés dans la nature, comme un mouchoir tombé d’une poche, un emballage, etc.

2. On n’est pas au zoo !

Le régime alimentaire des animaux est différent du nôtre. Rares sont les animaux qui prônent le sans gluten par exemple… Autre différence avec nous, les animaux ont des périodes de l’année où les déranger peut avoir des conséquences néfastes sur leurs modes de vies. Pendant les périodes de migration ou d’accouplement par exemple. Un conseil : achetez une paire de jumelles et regardez-les de loin, c’est beaucoup mieux.

3. Les sentiers battus, oh les pauvres

Ne vous inquiétez pas, on ne va pas vous dire de marcher sur la pointe des pieds avec des chaussons sur les sentiers de randonnées. Cependant, il est vrai qu’un sentier peut vite devenir un champ de bataille si quelques règles ne sont pas respectées. Il faut savoir que le passage de centaines voire de milliers de randonneurs empêchera à la végétation de repousser. Veillez à :

• essayer de ne pas marcher l’un derrière l’autre tels les sept nains revenant de la mine, les plantes peuvent supporter de se faire écraser une fois mais ne survivront pas à la marche des éléphants.
• privilégiez tant que vous le pouvez des zones dites « durables » : les pierres, les rochers ou encore la neige sont des surfaces qui ne s’offusqueront pas de vos pas.
• certains endroits sont si fragiles qu’il vaudra tout de même mieux les éviter, on pense aux dunes ou aux parterres de fleurs. Généralement, ils sont indiqués par des panneaux.

4. Laissez les fleurs !

Parfois, la végétation en montagne nous surprend et on se verrait presque offrir un bouquet à sa chère et tendre. Mauvaise idée ! Dans une grande majorité des parcs régionaux, des panneaux vous indiquent qu’il est interdit de faire la cueillette des fleurs. Certaines fleurs sont également protégées, au même titre que les animaux. Vous pouvez retrouver ou découvrir toutes les espèces sur le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN).

5. L’eau de loin

Évitez de bivouaquer trop près de ces points d’eau ; la vue est belle certes, mais vous empêcherez les animaux de venir s’y abreuver. Si vous souhaitez vous exercer à la nage indienne pas de problème, mais évitez d’avoir sur vous trop de produits chimiques. On sait que la crème solaire, obligatoire en montagne, a des effets néfastes sur l’environnement. On évitera également la vaisselle à la manière de la petite maison dans la prairie, en plein milieu de la rivière. On vous conseille donc de prendre un récipient et de faire votre vaisselle un peu plus loin.

6. Du feu avec prudence

Les feux de camps ne sont pas autorisés partout ; il convient de se renseigner avant d’en allumer un. En fonction du lieu où vous trouvez, cela sera interdit toute l’année, ou juste dans les périodes où les risques sont les plus importants. En parlant de risques, il convient de les prendre en considération lors du choix de l’emplacement du feu. Choisissez de préférence un sol durable et à l’abri du vent pour éviter un feu de forêt. évitez  aussi de faire brûler vos déchets… Lors de votre départ, prenez bien le temps d’éteindre le feu, il reste souvent des braises qui peuvent s’envoler au vent, alors méfiance !

7. Médor, au pied !

On en revient au fameux panneau qui vous indique ce que vous avez le droit ou non de faire dans les parcs nationaux ou régionaux. En fonction, il vous faudra peut-être une laisse. Bien que votre animal domestique soit le plus intelligent (on n’en doute pas), il faudra veiller à ce qu’il ne dérange pas les espèces sauvages. Pensez également à prendre un sac à crottes.

8. Et la pollution sonore, on en parle ?

Merci d’éviter de parler trop fort: « OH ELLE EST BEEEEEELLLLLE LA VACHE! » Et de passer du Jul à fond avec votre enceinte Bluetooth, il paraît que les marmottes ne sont pas fans…